Quatorze personnes parmi les interpellés lors des mouvements de protestation qui ont eu lieu dans certaines zones de la capitale ont été placées en garde à vue, a déclaré mardi le porte-parole du tribunal de première instance de Tunis, Sofiène Selliti.
Les chefs d’accusation retenus contre eux portent sur : “actes de vandalisme prémédité sur la voie publique et refus d’obéissance à un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions l’empêchant de s’acquitter de sa mission”, a précisé Selliti à l’agence TAP.
Les accusés seront, également, poursuivis pour “agression avec violence d’un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions”, a-t-il encore ajouté, indiquant que l’enquête se poursuit en coordination avec le ministère public.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur avait déclaré précédemment à l’agence TAP, que plusieurs régions dans les gouvernorats de Tunis, La Manouba, Gafsa et Kasserine ont été le théâtre d’actes de violence et de pillage des biens publics et privés, ainsi que des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, dans la nuit du lundi à mardi.