L’association “C’est mon droit” a appelé lundi, dans un communiqué, le gouvernement tunisien à mettre fin à la situation inhumaine et catastrophique que vivent les migrants détenus tunisiens dans les centres d’hébergement à Lampedusa en Italie.
Dans une déclaration à l’agence TAP, le porte parole officiel de l’association Ahmed Gafrach a tenu les gouvernements tunisien et italien pour responsables des tragédies humaines qui se poursuivent au centre d’hébergement de Lampedusa, soulignant que les détenus souffrent de maltraitance et d’humiliation d’après les témoignages de certains d’entre eux, les rapports des organisations et les reportages télévisés diffusés dernièrement.
Le responsable associatif a appelé le gouvernement à mettre en place une stratégie nationale et un plan pour sauver les jeunes de la pauvreté, du chômage et de la marginalisation et lutter contre les réseaux de traite des personnes et de la migration irrégulière.
L’intervenant a aussi appelé le gouvernement à cesser immédiatement les opérations de rapatriement collectif et illégal des migrants en situation irrégulière qui s’opposent aux conventions internationales, appelant à revoir les accords signés entre la Tunisie et l’Italie dans le domaine de la migration irrégulière.
Il a, en outre, fait remarquer que plusieurs décideurs dans les pays européens ont contribué à la diffusion des sentiments de haine et de discrimination envers les migrants.
A noter que l’association “C’est mon droit” a été créée en 2014 et elle œuvre dans le domaine des droits de l’homme.