Des partis politiques ont dénoncé, mercredi, la hausse des prix, décidée la veille du Nouvel An la qualifiant ” d’excessive ” dans la mesure où elle aura un impact négatif sur le pouvoir d’achat du citoyen.
Ces partis ont fustigé dans des communiqués séparés un effondrement ” catastrophique ” du pouvoir d’achat appelant à la mobilisation et au rejet des diktats du Fonds monétaire international (FMI).
Pour le Front populaire, les augmentations décidées par le gouvernement à la veille de la nouvelle année administrative risquent d’appauvrir les pauvres et la classe moyenne.
” Il s’agit d’une série de mesures d’austérité, dictées par le Fonds monétaire international “, a souligné le parti dans un communiqué ajoutant que l’ensemble des Tunisiens subissent à l’heure actuelle, l’échec des choix de la coalition au pouvoir.
Ces augmentations, n’est que le début d’une série de mesures d’austérité imposées par le Fonds monétaire international, a-t-il encore averti.
A ce propos, le parti a appelé les différentes forces populaires, politiques, sociales et civiles à resserrer les rangs pour suspendre l’application de la nouvelle loi de finances et plus particulièrement les mesures douloureuses qui viennent appauvrir les pauvres et enrichir les riches.
Pour le mouvement Echaâb, la coalition au pouvoir a failli à sa mission de protéger la calasse moyenne et les catégories défavorisées appelant à lutter de manière civile et pacifique contre ces mesures qui, a-t-il dit, viennent porter atteinte au pouvoir d’achat.
Le parti Al-Binaa Al-Watan a mis en garde contre les risques pouvant découler des augmentations décidées par le gouvernement, la veille du nouvel An.
” Les augmentations décidées par le gouvernement particulièrement dans les prix des hydrocarbures, pèsent lourdement sur le pouvoir d’achat et risquent d’exacerber la tension sociale “, a prévenu le parti.