Le secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Noureddine Tabboubi, a déclaré vendredi que dans le cas où certaines parties ne prennent plus en considération les principaux axes du document de Carthage, les structures de l’Union prendront la décision adéquate pour servir l’intérêt du pays.
Intervenant à l’ouverture du congrès de la fédération générale des surveillants et des surveillants généraux à Hammamet, Tabboubi a affirmé le rôle patriotique de la centrale syndicale dans une conjoncture politique et économique actuelle délicate.
Le secrétaire général de la centrale syndicale a souligné à cette occasion la contribution de l’union à trouver des solutions et des alternatives réelles pour des questions importantes.
L’Union n’appui pas le gouvernement mais plutôt la stabilité politique et tous ceux qui ont le pouvoir d’assurer le développement de la Tunisie vers un avenir meilleur, a encore ajouté Tabboubi estimant qu’il n’est pas possible d’évoquer le succès d’une démocratie sans appliquer la loi et sans une justice fiscale.
S’agissant de la crise du secteur de la santé publique, Tabboubi a estimé que cette affaire est en étroite relation avec le déficit des caisses sociales qui nécessite, selon lui, une réflexion approfondie pour une meilleure gouvernance et transparence.
Evoquant la situation de la société tunisienne des industries de pneumatiques “STIP” Tabboubi a fait savoir qu’un accord a été conclu pour garantir les droits des ouvriers et mettre fin à la souffrance de 900 familles qui sont, sans salaires, depuis plus de 7 mois.
Le secrétaire général de la fédération générale des surveillants et surveillants généraux Jamel El Heni a rappelé pour sa part, que les membres élus œuvreront à défendre l’ensemble des revendications dont les promotions exceptionnelles. Différentes acquis ont été réalisés durant la période précédente dont la baisse des heures de travail de 40 à 32 heures par semaine, a-t-il notamment rappelé.