Le secrétaire général du conseil syndical national des Imams et cadres des mosquées (Organisation tunisienne du travail), Chihebeddine Tlich, a révélé mercredi que l’association “Shams” pour la dépénalisation de l’homosexualité en Tunisie est financée par l’ambassade des Pays-Bas.
Selon lui, “le lancement, récemment, d’une radio par l’association, constitue un danger imminent pour nos valeurs et notre identité religieuse et sociale”.
Lors d’une conférence de presse à Tunis, Tlich a mis en garde contre “la banalisation de la décadence morale vu que la reconnaissance de l’association et sa radio revient à défendre la délinquance sexuelle”.
Il a appelé l’Etat à “prendre les mesures nécessaires au sujet de ce financement suspect”.
Selon le syndicaliste, cette conférence de presse a pour objectif d’informer l’opinion publique sur le procès intenté par le conseil syndical contre l’association pour obtenir la fermeture de la radio lancée sur le web.
“Permettre à l’association de diffuser ses opinions est contraire à la religion et à la loi”, a-t-il estimé.
Et d’ajouter, la création de l’association Shams (2015) constitue une violation manifeste de l’article 6 de la Constitution qui dispose que l’Etat est le gardien de la religion et s’engage à protéger le sacré.
Le 11 décembre courant, l’association Shams lance une radio sur le Web pour se pencher sur les préoccupations des homosexuels en Tunisie.