Selon le ministre des Affaires Religieuses, Ahmed Adhoum, l’utilisation des mosquées pour inciter au terrorisme et organiser des départs vers les zones de conflit reste très réduite. C’est qu’affirme les statistiques, a-t-il affirmé, relevant que l’embrigadement des jeunes se fait principalement visa internet et les réseaux sociaux.
S’exprimant au cours d’un colloque interrégional samedi à Monastir sur ” la mosquée entre mission et instrumentalisation”, le ministre a souligné que la mosquée doit rester à l’écart des tiraillements politiques et à se conformer aux valeurs de la société tunisienne et de l’école sunnite malikite et du courant Ash’arite.
Le ministère de tutelle ne donne pas d’instructions aux Imams mais leur liberté a des limites juridiques et constitutionnelles claires”, a-t-il tenu à souligner Et d’ajouter, les mosquées n’incitent pas à la haine et la discorde, mais œuvrent à diffuser les principes de modération, l’amour d’autrui et la coexistence pacifique interconfessionnelle prônés par l’Islam.
Le ministre a appelé à promouvoir le discours religieux et d’utiliser la mosquée pour débattre de la réalité tunisienne et encourager la valeur du travail.
La question religieuse n’est pas seulement la responsabilité des prédicateurs et des imams, mais qu’elle est également de la responsabilité de la société civile avec toutes ses composantes et variétés, de manière légitime et constitutionnelle.
La rencontre est organisée par le ministère des Affaires religieuses à l’intention des prédicateurs de Monastir, Sousse et Mahdia.