“En musique, il n’y a aucune frontière possible entre les gens, car la musique demeure ce pont de communication entre eux quelque soit leur nationalité ou culture”, a indiqué le jeune pianiste polonais Wojciech Waleczek. Car “contrairement à la Langue, la musique demeure, selon ses propos “ce langage universel compréhensible par tous et dans lequel tout un chacun s’y trouve sans avoir à parler la même langue”. C’est ainsi que s’est exprimé Wojciech Waleczek dans une déclaration à l’agence TAP à l’issue de son concert piano en solo donné mardi soir à l‘Acropolium de Carthage.
Au beau milieu de l’enceinte de la Cathédrale Saint Louis de Carthage où a été installé un sapin lumineux, il a donné une performance exceptionnelle, de près d’une heure, qui coïncide avec cette période de fin d’année avec au programme notamment des œuvres de Robert Chumann, Fryderyk Chopin et Ignacy Jan Paderewski. Du chant de noël largement interprété partout dans le monde et dans son pays natal, il a joué des morceaux comme “Jingle bells”, “Bog Sie Rodzi” ou encore d’autres pour le pianiste et compositeur Allemand Gustav Lange.
De retour après un premier passage au musée du Bardo il y’a un an, le pianiste a parlé de ce second concert en Tunisie dans lequel il dit avoir “opté pour des morceaux du large répertoire classique européen et spécialement polonais qui coïncident avec cette période de fin d’année et les fêtes de Noel”. Des morceaux qu’il a l’habitude de jouer dans de pareilles occasions, puisque “comme à chaque mois de décembre, je choisis de jouer pour des compositeurs et pianistes polonais comme Fryderyk Chopin et Ignacy Jan Paderewski.. “.
Né n 1980, le jeune pianiste mène une carrière internationale en se produisant dans des concerts donnés dans la plupart des pays d’Europe, mais aussi en Afrique, en Asie et en Amérique. “J’ai fait le tour de tous les pays d’Europe mais aussi en dehors de l’Europe, dans des pays comme les Etats Unis, le Canada, l’Argentine, le Japon et l’Iran” a-t-il mentionné. Outre la Tunisie, ses déplacements dans les pays arabes sont répartis entre l’Algérie, la Jordanie, l’Irak et la Palestine où il dit avoir joué à Beithleem. Il s’est également produit en Irak, ce qui, à son avis, “n’est pas toujours évident de pouvoir jouer dans des pays en situation de guerre”.
Dans les circonstances assez délicates que nous vivons actuellement partout dans le monde, l’artiste s’est surtout confié sur sa conception de la musique comme moyen de rapprocher les peuples et une façon d’établir la paix dans le monde. A son avis, “jouer pour des compositeurs comme Chopin et autres dont la musique est mondialement connue, est en soi un moyen de communication entre les peuples quelque soient leurs origines”.