Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a reçu, lundi, au Palais de Carthage, les ministres algérien et égyptien des Affaires étrangères, respectivement, Abdelkader Msahel et Sameh Chokri.
L’entrevue intervient en marge de la 4e réunion de coordination des ministres des Affaires étrangères de Tunisie, d’Algérie et d’Egypte qui s’est tenue, dimanche, à Tunis, à l’invitation de Khemaies Jhinaoui, ministre des Affaires étrangères.
Elle s’inscrit également dans le cadre du suivi de l’initiative du président de la République, Béji Caïd Essebsi, pour un règlement global de la crise en Libye.
A cette occasion, les deux ministres ont informé le chef de l’Etat des résultats de cette 4e réunion, soulignant la nécessité de poursuivre la concertation entre la Tunisie, l’Algérie et l’Egypte avec les différentes parties libyennes pour les inciter à trouver des solutions de compromis, indique un communiqué de la présidence de la République.
Par ailleurs, les ministres ont réaffirmé leur soutien au plan des Nations Unies pour la Libye, avec la participation des parties libyennes concernées. Ce plan devrait garantir la sécurité et la stabilité dans la région, apprend-on de même source.
Les deux ministres se sont également félicités de la Déclaration du Conseil de sécurité du 14 décembre 2017 concernant “la situation en Libye” soulignant le rôle crucial et la responsabilité politique et juridique de l’ONU en tant que parrain du dialogue politique libyen.
Au cours de la rencontre de lundi, l’accent a été mis sur l’importance de hisser la coopération et la coordination entre les trois pays pour faire face aux menaces qui guettent la région notamment le terrorisme, le crime organisé et la migration clandestine.
” L’élargissement des concertations sur le dossier libyen pour associer le reste des pays de voisinage a été proposé au cours de l’entrevue “, lit-on dans le même communiqué.
De son côté, le président de la République s’est félicité des résultats des réunions de concertation entre les ministres des Affaires étrangères des trois pays. ” La question de la stabilité en Libye est d’une importance capitale pour la Tunisie “, a-t-il souligné.