Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a paraphé vendredi la stratégie nationale de sécurisation des frontières.
Lors de la réunion du Conseil de sécurité nationale tenue le 1er décembre 2017, le Chef de l’Etat avait ordonné au ministère de la Défense nationale d’élaborer cette stratégie en coordination avec les autorités compétentes.
Selon un communiqué de la présidence de la République, cette stratégie vient obéir aux engagements internationaux et régionaux de la Tunisie, concrétiser les dispositions de la Constitution et les législations en vigueur et appuyer les politiques et programmes de développement.
Ce document est actualisé et amélioré dans le cadre de la complémentarité entre les structures et les parties concernées de façon directe ou indirecte par la sécurité des frontières nationales.
L’élaboration de cette stratégie a pris en considération la situation géostratégique de la Tunisie, la montée du crime organisé et transfrontalier notamment la contrebande et le franchissement illicite des frontières et la multiplication des menaces en tant que phénomènes internationaux qui risquent de porter atteinte à l’intégrité de l’Etat.
Dans le souci de donner corps à cette stratégie, les différentes parties y afférentes s’engagent à renforcer les mesures de prévention, à améliorer les mécanismes de contrôle et de riposte et à accroitre les capacités.
Il s’agit là, selon le communiqué de la présidence de la République, des principaux piliers de la stratégie nationale de sécurisation des frontières destinée à appliquer la loi, à redoubler de vigilance, à améliorer le degré d’opérationnalité et à garantir la justice sociale aux habitants des zones frontalières.