Le Congrès populaire arabe constitutif se tient à partir d’aujourd’hui et durant trois jours à Hammamet. Au moins 600 participants y prennent part venant de pays européens et asiatiques et représentant des partis et des organisations.
Des chercheurs spécialistes de la question arabe y participent également.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Khelifa Fteiti, secrétaire général du mouvement Al-Baath a indiqué que la tenue de ce congrès constitue une réponse à la décision du président américain de reconnaître la ville d’Al Qods, capitale d’Israël.
Ce Congrès intervient également en continuité avec les mouvements de protestation contre cette décision injuste, a-t-il ajouté, précisant que les assises du congrès engageront l’élaboration d’une stratégie pour “lutter contre les projets sionistes, impérialistes et expansionnistes dans la région”.
D’après lui, cette rencontre sera couronnée par l’annonce de la création du “Congrès populaire arabe” qui réunira “les forces populaires arabes de différentes sensibilités islamique, de gauche, progressiste, nationaliste et baathiste”. La Tunisie abritera le siège de ce Congrès, a-t-il dit, précisant qu’un comité directeur sera créé pour organiser des assises périodiques et s’inscrire en faux contre les systèmes arabes “qui demeurent incapables de prendre des positions fermes”.
De son côté, le porte-parole du comité d’organisation de cette rencontre Mazen Tamimi a estimé que le Congrès constitue “un large front populaire” et “une réponse à la situation de dispersion et de division dont souffre le monde arabe”.
Il a relevé que ces assises seront le point de départ pour le développement d’une action arabe commune et la réalisation de l’unité arabe face aux défis politiques, économiques et culturels auxquels fait face la nation arabe.