Le vice-Premier ministre russe chargé des Sports, Vitali Moutko, a qualifié jeudi de “secondaire” son bannissement à vie des JO par le Comité international olympique (CIO), estimant que ce qui le “perturbe le plus” c’est les problèmes auxquels font face les sportifs russes.
“Tout cela est secondaire. La question ne porte pas sur moi mais sur les sportifs”, a affirmé M. Moutko à l’agence de presse russe R-Sport, ajoutant que “leurs problèmes me perturbent plus que mon bannissement des jeux Olympiques”.
Vitali Moutko, le responsable numéro 1 du sport en Russie depuis près d’une décennie, a été banni à vie mardi par le CIO des jeux Olympiques pour son implication dans le scandale de dopage institutionnalisé qui secoue la Russie depuis trois ans.
Cette sanction fait partie des décisions prises par le CIO, qui a exclu la Russie des jeux Olympiques d’hiver 2018 de Pyeongchang, du 9 au 25 février prochains, n’autorisant les sportifs russes “propres” à participer que sous de strictes conditions et sous la bannière olympique.
Moutko a écarté mercredi avec fermeté l’idée de démissionner, estimant qu’il doit “être aux côtés (des athlètes) jusqu’au bout, parce qu’ils ont gagné ces médailles avec” lui.