L’ancien ministre Abid Briki a indiqué, lundi, que les concertations sur le lancement d’un parti de gauche regroupant des partis politiques ainsi que des syndicalistes, proches de la famille de gauche, avancent, aujourd’hui, à un rythme soutenu.
Dans une déclaration à la TAP, Briki a précisé que ces concertations sont menées avec des représentants du parti socialiste, du parti du travail patriotique et démocratique, du parti Al-Thawabet, du parti de l’union populaire (clan Houcine Hammami) outre d’anciens syndicalistes citant en exemple Mouldi Jendoubi, Ridha Bouzriba et le député Adnène Hajji.
Le syndicaliste et ancien ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance Abid Briki avait annoncé, à maintes reprises, son intention de lancer un nouveau parti de gauche.
D’après Briki, la situation économique jugée ” difficile ” et l’incapacité de la coalition au pouvoir à résoudre les problèmes auxquels fait face le citoyen sont autant de raisons qui ont poussé à réfléchir à cette option”.
“Il s’agit d’une alternative qui prend en considération les revendications des citoyens notamment dans les régions de l’intérieur et qui permettra, si besoin est, de surmonter les litiges politiques, a-t-il expliqué”.
Cette formation politique qui serait baptisée, ” Ila al- Amam Tounes, La Tunisie en avant “, n’entrera pas en conflit avec d’autres partis “, a assuré l’ancien dirigeant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) en allusion à des accusations d’une éventuelle confrontation avec le Front populaire.
” Le parti œuvrera à rassembler tous les protagonistes et amis de la Tunisie pour construire l’avenir “, a-t-il poursuivi.