Le parti Ettakatol a exprimé sa profonde préoccupation par la situation socioéconomique et politique qui prévaut en Tunisie, par l’absence de vision claire et par le non-respect de la Constitution.
Ettakatol se dit inquiet de “la rivalité entre les deux têtes de l’exécutif”, déplorant “une nostalgie pour le régime présidentialiste”, lit-on dans une déclaration du parti publiée, dimanche, à l’issue de son conseil national.
Le parti met en garde contre “la déviation du Conseil de sécurité nationale et son implication dans la politique” et les tentatives visant à restreindre les libertés individuelles et collectives, déplorant l’absence de toute volonté à parachever la mise ne place des institutions de la deuxième République.
Ettakatol affirme son attachement à la date du 25 mars 2018 pour l’organisation des élections municipales, soulignant la nécessité de favoriser un climat propice pour la réussite de cette échéance et de tenir l’instance électorale loin des tiraillements et des calculs partisans.
Le parti a dit rejeter le projet de loi de finances 2018 qui comporte, selon lui, des mesures qui risquent d’approfondir la crise et de réduire le pouvoir d’achat des classes moyennes et à faible revenu.
Par ailleurs, Ettakatol annonce son intention de s’engager dans les prochaines élections municipales avec des listes de coalition ouvertes à toute la famille démocrate et aux forces progressistes qui s’engagent à respecter la Constitution de 2014, à lutter contre la corruption et à réaliser un développement équitable.
La réunion de dimanche a permis d’évoquer le plan organisationnel du parti et la constitution des commissions nationales issues du conseil national.