Le président du parti Harak Tounes Al Irada, Moncef Marzouki, a affirmé que “l’année 2017, n’a pas été celle du décollage économique, comme l’a déclaré le Président de la République”, considérant plutôt qu’elle a été “l’année de la hausse des prix et l’absence de semences”.
Il a souligné, lors d’un meeting tenu dimanche, à El Alia (Bizerte), “l’absence des réformes nécessaires au cours des trois dernières années”, tout en estimant “que la crise va s’aggraver au cours des deux prochaines années”.
D’après lui, “la Tunisie est confrontée à trois crises graves, la première étant politique entre les présidences de la république et du gouvernement, à propos des élections présidentielles de 2019”. Les deux autres crises étant économique et morale.
Marzouki a encore avancé que “le conseil de sécurité nationale est devenu un gouvernement parallèle chargé de couper l’herbe sous les pieds du chef du gouvernement, Youssef Chahed, pour l’empêcher de se pas se présenter aux présidentielles 2019”.
A ses yeux, la résolution des problèmes passe par la décentralisation. A cet effet, il a appelé ses partisans et les partis démocratiques, à participer aux prochaines élections municipales.