Les assises de mise en œuvre de la réforme du système de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifiques ont démarré, samedi, à Hammamet, avec la participation de représentants de divers établissements universitaires et d’académiques tunisiens ainsi que d’associations.
A cette occasion, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Slim Khalbous a souligné que ces assises représentent “le commencement d’un processus historique qui permettra de réinventer l’université tunisienne”
La réforme, a-t-il dit, figure parmi les priorités du gouvernement d’union nationale et cible aussi bien l’étudiant que l’enseignant, précisant que l’objectif étant de permettre une formation de qualité à plus forte employabilité et de fournir des conditions favorables pour la recherche
Le ministre a indiqué que dix sous commissions sectorielles se sont mobilisées depuis déjà une année pour mettre en œuvre cette réforme, soulignant que les décisions seront exécutées à partir de la semaine prochaine.
Et d’ajouter que la cadence des mesures prises sera accélérée à partir de 2018.
Par ailleurs, khalbous a annoncé que les universités de Tunis El Manar et l’Université de Sfax sont entrées dans le classement des 700 universités les plus prestigieuses dans le monde.
Cette “bonne” nouvelle, a-t-il dit, revêt une importance capitale et dénote que l’université tunisienne est en train de progresser contrairement à ce que pensent certains, faisant savoir que les Universités de Tunis El Manar et de Sfax ont gagné respectivement plus de 367 et 256 places.
“En 2010, aucune université tunisienne ne figurait dans le classement des 6000 universités les plus prestigieuses dans le monde”, a-t-il fait remarquer, formulant le souhait de voir les établissements tunisiens entrer dans le classement des 500 universités les plus prestigieuses au monde.
L’Université de Tunis El Manar, a-t-il dit, occupe actuellement le 1er rang des universités les plus prestigieuses à l’échelle nationale et est classée 9ème en Afrique et 700ème à l’échelle internationale.
Le ministre de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Faouzi Abderahmane a, à cette occasion, souligné que les processus de réforme de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle se croisent notamment en matière de développement de ressources humaines.