Un kinésithérapeute spécialisé en réanimation cardio-respiratoire a été victime d’une injustice qui se poursuit depuis plusieurs mois.
L’homme en question, qui travaille dans le secteur de la santé publique, à l’Hôpital La Rabta à Tunis, a pris un congé de 3 semaines. Durant son absence justifiée, le chef de service décide de forcer l’entrée du bureau du concerné sans son accord et sans être averti.
Le kinésithérapeute, dont le nom ne sera pas mentionné pour le moment, a décidé de porter plainte pour préjudice. Sans un bureau, ni même un endroit pour se changer, cet homme dont l’expérience dans le domaine de la kinésithérapie dépasse les 18 ans, est dans l’obligation de se changer dans sa propre voiture.
Il a porté plainte et contacté son ministère de tutelle (en l’occurrence celui de la Santé), mais personne n’a pris en considération la situation de cet employé. Le syndicat a donné des promesses pour que la situation soit réglée dans les plus brefs délais, mais le plaignant est menacé d’être muté dans un autre service ou d’être muté à plus de 60 km de son domicile s’il n’accepte pas les conditions qui lui sont dictées.
Résultat: l’homme a été muté abusivement dans un autre service contre son gré et contre les réglementations en vigueur. Il devra se conformer à cette décision en début de semaine.
Ne vous demandez pas pourquoi certains secteurs vivent une crise continuelle, demandez-vous pourquoi des employés qui n’ont rien demandé se trouvent dans des litiges qui n’ont pas lieu d’être.