Le ministère de l’éducation se penche, actuellement, sur la dynamisation des structures et des mécanismes de la vie scolaire au sein des établissements éducatifs en vue de renforcer la prévention contre le phénomène de la violence en milieu scolaire qui a connu, au cours des dernières années, une “augmentation inquiétante”, a déclaré, mercredi, le directeur général du cycle primaire au ministère de l’Education, Kamel Hajem lors d’un atelier sous régional sur “la lutte contre la violence en milieu scolaire et la consécration des valeurs de la tolérance à travers les méthodes d’enseignement”.
Au cours de cette rencontre organisée pendant trois jours par le commission nationale pour l’éducation, la science et la culture en collaboration avec l’organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO), le responsable a précisé, que le ministère avait mis en place plusieurs structures et mécanismes au sein des établissements éducatifs en vue de demeurer à l’écoute des élèves et de leurs préoccupations, le but étant de permettre à chaque élève de s’exprimer, de faire part de ses problèmes et de ne pas intérioriser ses sentiments pour éviter que la frustration ne se transforme en agressivité.
Parmi ces structures, Hajem a cité le conseil pédagogique, le conseil de l’entreprise, le conseil de l’élève, le bureau d’accompagnement de l’élève, outre la création de salles de révision et du mécanisme “Professeur de classe” qui assure l’intermédiaire entre l’élève et la famille éducative afin d’intervenir pour résoudre les éventuels problèmes opposant les deux parties.
De son côté, le directeur de la vie scolaire dans les collèges et lycées, Ahmed Sellimi a indiqué que le ministère de l’éducation a pris les mesures nécessaires pour contrecarrer le phénomène de la violence en milieu scolaire, soulignant, cependant, que cet effort doit être soutenu par d’autres parties dont, notamment, le ministère de l’intérieur à travers le renforcement des patrouilles sécuritaires aux alentours des établissements éducatifs.
Plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre dont la présentation et une analyse critique des expériences des pays participants sur la violence en milieu scolaire (Maroc, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal, Tunisie