Une cellule takfiriste composée de trois personnes opérant à Sidi Hassine dans la capitale et organisant des départs vers les zones de conflit, a été démantelée par l’unité nationale de recherches en crimes organisés relevant des services spéciaux de la sureté nationale.
Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur publié lundi, les interpellés ont reconnu lors de leur interrogatoire qu’ils soutiennent les organisations terroristes et qu’ils sont en contact via Internet avec plusieurs personnes se trouvant dans les zones de conflit. Ils ont avoué également qu’ils planifiaient de partir en Syrie pour rejoindre des groupes terroristes, indique la même source.
Deux personnes ont été placées en garde à vue, le premier habitant à la Manouba, et le deuxième à Tunis, pour des liens présumés avec un terroriste de trouvant en Syrie qui doit organiser leur départ pour rejoindre les groupes terroristes dans ce pays, a ajouté le communiqué.
Selon le ministère de l’Intérieur, l’unité nationale de recherches en crimes organisés a également placé en garde à vue une troisième personne habitant à Tozeur. Cet individu, précise la même source, suivait les publications de Daech par Internet et se disait entièrement prêt lors de son interrogatoire à commettre une opération terroriste contre le pays.
Transférés devant le Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, les interpellés ont fait l’objet d’un mandat de dépôt.
Le ministère de l’Intérieur a par ailleurs indiqué que la brigade de recherches et d’investigations de la garde nationale de Tabarka (gouvernorat de Jendouba) a démantelé une cellule terroriste composée de quatre individus âgés de 20 à 30 ans.
Lors de leur interrogatoire, ces personnes ont reconnu qu’ils sont adeptes d’une idéologie takfiriste et qu’ils se connectent entre eux via Facebook, indique le ministère de l’Intérieur, précisant qu’ils s’employaient à embrigader et endoctriner des jeunes pour les amener à rejoindre l’organisation Daech en Libye et en Syrie.
Après concertation avec le parquet, la brigade de recherches et d’investigations de la garde nationale de Tabarka a ouvert une information judiciaire contre ces personnes pour “suspicion d’appartenance à une organisation terroriste”. Les interpellés ont été remis à l’unité nationale de recherches en crimes terroristes de la garde nationale d’El Aouina pour compléter l’enquête.