Dans une interview accordée à notre confrère webmanagercenter, le ministre de la culture Mohamed Zine El Abidine fait le point sur les grands chantiers de la culture en Tunisie, surtout “qu’il y a suffisamment de compétences pour assurer et aboutir à des résultats concrets et tangibles. Nous sommes en train de réorganiser les fonctions, les charges, les compétences et les attributions”.
Il affirme que le ministère “regorge de potentiel, et surtout des potentiels féminins, des compétences en droit, en architecture, dans la médiation, l’archéologie, qui attendaient qu’on leur donne l’occasion de travailler et de montrer de quoi ils sont capables”.
Mohamed Zine El Abidine affirme qu’il a fallu “déloger du monde. Et je peux vous assurer qu’avec les nouveaux responsables, il y a beaucoup de moralité qui s’installe. Maintenant, il y a aussi une nouvelle génération qui veille aux destinées des festivals et des grandes manifestations”.
Le livre est le «parent pauvre» des politiques culturelles suivies à ce jour. Nous avons redressé la barre en injectant des financements supplémentaires et une aide aux bibliothèques, à la lecture publique et à l’incitation, à la motivation pour la lecture publique et l’aide aux éditeurs à travers un programme national que nous avons baptisé “Cités des Arts et des Lettres“, souligne le ministre de la culture.
Plus: «Basta aux dysfonctionnements et au cafouillage, place au renouveau», clame Mohamed Zine El Abidine