En quelques décennies, Azzedine Alaïa est devenu un symbole, une «légende», et un créateur adulé pour ses robes ultramoulantes.
Azzedine Alaïa est un «styliste» au sens théorique de «créateur de vêtements dédiés au prêt-à-porter», mais qui dessine très peu parce qu’«une femme ne peut s’habiller d’un dessin», préférant «sculpter» les vêtements sur ses mannequins.
Laurence Benaïm précise qu’«il dessine peu. Colle dans un cahier secret ses croquis sur papier calque pour garder «l’idée». Elle précise qu’il «trace les fils, règle les toiles, […] aime couper, coudre et découdre».
«Styliste» aussi en opposition symbolique au «couturier» ou «grand couturier» qui en France concerne une profession liée au sur mesure et à la haute couture, appellation très restrictive.
Azzedine Alaïa dis de lui: «Je suis couturier ! Certainement pas styliste». Ce que confirme Olivier Saillard en précisant que : « c’est un couturier. Au sens strict. Tout est modélisé, coupé, cousu par lui. Il sait tout faire. Même s’il ne fait rien seul, il est l’un des rares aujourd’hui à savoir tout faire dans l’élaboration d’un modèle […]. De plus, il a échappé à ce débat un peu archaïque entre le prêt-à-porter et la haute couture».
Michel Cressole écrit qu’Azzedine Alaïa est «le plus discret des grands couturiers, parce qu’il est le dernier, peut être», propos repris par Jean-Paul Goude ainsi qu’Olivier Saillard, citant Azzedine Alaïa comme “le dernier grand couturier”. (Wikipédia)
Azzedine Alaïa née le 26 février 1940 à Tunis, est décédé le samedi 18 novembre 2017 à Paris.