Seule une dizaine de détenus impliqués dans des affaires de terrorisme et de droit civil observent, depuis une le début de la semaine, une grève de la faim dans la prison civile de Mornaguia, a déclaré le porte-parole de la direction générale des prisons et de la rééducation, Sofiène Mezghiche.
Dans une déclaration, samedi, à l’agence TAP, Mezghiche a démenti les informations relayées sur les réseaux sociaux et certains médias à propos de la présumée grève de la faim sauvage observée par un grand nombre de prisonniers incarcérés pour des affaires de terrorisme. Ces détenus protesteraient, selon ces mêmes informations, contre la mort d’un prisonnier poursuivi dans une affaire de terrorisme, et contre la discrimination dont ils font l’objet en étant interdits de visite.
Mezghiche a expliqué qu’aucun décès n’a été enregistré depuis début novembre dans les unités carcérales en Tunisie.
Il a, également, rappelé que la visite est un privilège et non un droit, accordé à certaines catégories de détenus, conformément aux dispositions de l’article 21 de la loi portant organisation des prisons.
S’agissant des grévistes de la faim à la prison de Mornaguia, le porte-parole a assuré que leur état de santé est stable et qu’ils font l’objet d’un suivi médical.
Selon Sofiène Mezghiche, la direction générale des prisons reconnait le droit d’observer une grève de la faim comme un droit légitime et est tenue de le respecter quelles qu’en soient les raisons.