Le président du Liban, Michel Aoun, a durci son ton et accuse l’Arabie Saoudite d’exercer des pressions sur le Premier ministre démissionnaire, Saad Hariri.
Michel Aoun précise, mercredi 15 novembre, que l’ex Premier ministre, qui avait annoncé sa démission le 4 novembre, devait retourner au Liban, jeudi dernier. Le président hausse d’un ton et affirme que Hariri est en captivité depuis 12 jours.
Le chef d’Etat libanais rassure son peuple et affirme que le pays est en sécurité, idem pour la situation économique, il déclare : “N’ayez pas peur, le pays est en sécurité sur les plans économique, financier et de sécurité”.
Le Premier ministre français intervient pour le retour de Hariri au Liban
Edouard Philippe, Premier ministre français, avait appelé son ex-homologue, Saad Hariri, de retourner à son pays conformément à la législation et à la constitution libanaise.
Lors de son questionnement à l’assemblée, Edouard Philippe explique que la démission d’un premier ministre libanais sur un autre territoire pourrait basculer le Liban dans une période d’incertitude.
Devant le parlement, Edouard Philippe rappelle l’amitié qui lie les deux pays et déclare :”La France porte une attention toujours particulière au Liban”.
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— LCP (@LCP) 14 novembre 2017
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