Une convention de coopération cinématographique d’une durée de deux ans renouvelables a été signée lundi matin entre le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI) représentée par sa directrice générale Chiraz Latiri et le Centre algérien de développement du cinéma représenté par sa directrice Chahinez Mohamadi en présence du directeur de la 28ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage Nejib Ayed.
La convention s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays dans le domaine cinématographique, et de la volonté d’accorder une importance particulière au développement de la production cinématographique des deux pays, à la préservation du patrimoine cinématographique et à la circulation réciproque des œuvres de la Tunisie et de l’Algérie.
Elle a également pour objectif de définir le cadre de coopération dans le domaine du cinéma entre l’Algérie et la Tunisie, notamment en matière de production et coproduction, distribution, festivals et promotion, expertise et formation, patrimoine cinématographique et lutte contre le piratage.
En matière de production et de coproduction, la convention stipule que les parties encouragent la coproduction de films dont les sujets comportent un intérêt commun et favorisent la participation à ces projets, des personnes et sociétés dont l’activité est liée à l’industrie cinématographique. En outre, elles facilitent les conditions de tournage des projets de coproduction et de production de l’une ou de l’autre partie dans le respect de la législation et de la réglementation des deux pays.
En ce qui concerne la distribution, les deux parties s’engagent à faciliter la distribution des œuvres cinématographiques dans le réseau de salles des deux pays. Les parties favorisent la participation réciproque des œuvres cinématographiques nationales aux festivals et autres évènements cinématographiques organisés dans leurs pays respectifs.
Il s’agit en outre d’élargir leurs échanges de compétences, de connaissances et d’expériences en matière de formation dans les divers secteurs liés au cinéma.
Elles attachent une importance particulière aux échanges d’expertises, notamment celle d’experts et d’enseignants, ainsi que l’organisation de séminaires et d’ateliers spécialisés. Elles prévoient la possibilité d’accueil en stage de leurs personnels en Algérie ou en Tunisie.
Dans son volet relatif au patrimoine cinématographique , la convention stipule que les deux parties s’engagent à échanger leurs expériences et expertises en matière de conservation, de restauration et de numérisation de leurs patrimoines cinématographiques respectifs, et particulièrement favoriser les échanges entre la Cinémathèque algérienne et la Cinémathèque tunisienne.