“Malgré les acquis de la Tunisie en matière de dialogue social, il n’existe pas encore un cadre juridique pouvant organiser le processus des négociations sociales”, a regretté mardi le secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT).
“Remédier à cette lacune est de nature à renforcer la confiance entre les différentes parties”, a-t-il ajouté dans un discours prononcé devant le forum “Le dialogue social et son rôle dans l’instauration de la croissance économique inclusive et du développement durable”.
Lors de cette rencontre organisée par l’ambassade de la Suède en Tunisie et la chambre de commerce Tuniso-Suédoise, Taboubi a indiqué que la mise en œuvre du contrat social est de nature à servir les intérêts socio-économiques des différents intervenants.
Sami Sellini, membre de la commission des affaires sociales à l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a, pour sa part, souligné que ce contrat social signé le 14 Janvier 2013, représente un moteur fondamental du dialogue social et un levier du développement durable.
“Il a, en effet, pour objectif d’améliorer l’employabilité des jeunes chômeurs et de lutter contre la marginalisation des régions intérieures”, a-t-il ajouté.
De son côté, la ministre suédoise des Affaires Européennes et du Commerce, Ann Linde a mis l’accent sur la nécessité de renforcer la coopération entre la Tunisie et son pays afin de mettre en place le programme “Global Deal”.
Marquée par la présence de représentants d’organisations syndicales tunisiennes et suédoises, ce forum a été l’occasion d’échanger les expériences et les expertises entre les intervenants sociaux des deux pays en matière de dialogue social.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme “Global Deal” lancé par les Nations Unies en 2000 et qui a pour objectif d’instaurer les attributs du travail décent et de développer le développement inclusif.