Le secrétaire général du syndicat général de l’enseignement secondaire, Lassad Yaacoubi, a affirmé mardi à Kébili le rejet catégorique de la centrale syndicale de toute mesure pouvant nuire à ses adhérents notamment la question d’augmenter l’âge de départ à la retraite et la cotisation des enseignants aux caisses sociales pour les aider à surmonter leur crise.
La première lecture du projet de budget de l’Etat 2018, notamment la partie réservée au ministère de l’Education confirme l’ampleur des dégâts en touchant aux salaires des enseignants et leurs acquis sans prendre en considération la situation détériorée dans le secteur de l’éducation, a ajouté Yacoubi dans une déclaration à la TAP lors d’un congrès tenu au siège de l’union régionale du travail à Kébili.
Parmi les dossiers qui seront abordés lors du comité administratif de l’enseignement secondaire prévu le 4 novembre prochain figurent la question de la retraite et du budget consacré au secteur de l’éducation pour examiner les conditions de travail des enseignants et la détérioration de l’infrastructure de base dans les établissements éducatifs.
Pour sa part, le membre du syndicat général de l’enseignement secondaire chargé de l’information Fakhri Semiti, a indiqué que l’union a tant milité pour que l’enseignant puisse partir à la retraite à l’âge de 55 ans. Mais, a-t-il regretté, le gouvernement dans le cadre des instructions dictées par le fonds monétaire international (FMI), examine la possibilité de décider le départ à la retraite à l’âge de 62 ans et pour les volontaires à l’âge de 65 ans.
La même source a notamment, mis en relief par la même occasion, l’accroissement des problèmes dans le secteur public de l’éducation dans le cadre des politiques orchestrées visant une privatisation de ce secteur.