Ezzeddine Saïdane n’adhèrera pas à Al Badil Ettounsi (l’Alternative tunisienne), le parti politique créé en mars 2017 par Mehdi Jomaa, contrairement à l’annonce faite jeudi 12 octobre par Lazhar El Akremi et Abdessatar Messaoudi, deux dirigeants historiques de Nidaa Tounes, qui ont annoncé être en train de négocier leur ralliement à la formation de l’ancien chef du gouvernement.
Les deux hommes ont bien essayé de convaincre Ezzeddine Saïdane de se joindre à eux mais n’y sont pas parvenus. D’après nos sources, l’expert financier ne veut plus prendre d’engagement politique, et ce pour deux raisons. D’abord, il est traumatisé par son expérience à Nidaa Tounes. Ensuite, il est convaincu que le parti ou la personnalité politique qui veut rendre service à la Tunisie doit chercher à conquérir la présidence du gouvernement dotée par la Constitution de l’essentiel des pouvoirs. Or, Mehdi Jomaa semble plus intéressé par la présidence de la République.