Des jeunes migrants clandestins originaires de Reddayef et d’autres régions tunisiennes bloqués au camp de Lampedusa ont annoncé avoir entamé une grève de la faim pour s’opposer à leur rapatriement forcé en Tunisie. Ils revendiquent également la garantie de leur droit à la mobilité.
D’après un communiqué envoyé au Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), ces jeunes affirment qu’ils sont logés dans des conditions inhumaines et difficiles au camp de Lampedusa et sont menacés de rapatriement forcé.
“Cette disposition est en contradiction avec les conventions internationales qui garantissent la liberté de mobilité” ont-ils déploré estimant que les politiques de rapatriement donnent la priorité aux questions sécuritaires au détriment des droits humains universels.
“Nous avons eu recours à la migration irrégulière en raison de l’absence d’horizons dans notre pays et de l’échec des politiques économiques et sociales ainsi que l’absence de mécanismes garantissant la migration régulière “, ont-ils justifié, cité dans le même communiqué.
Les jeunes migrants appellent les défenseurs des droits humains à travers le monde à les soutenir pour leur permettre de réaliser leurs rêves et leurs aspirations à une vie meilleure.