Un syndicaliste d’Adrexo, une entreprise de distribution de prospectus, menacé de licenciement, accuse sa direction de vouloir étouffer un cas de harcèlement sexuel.
Plusieurs de ses collègues se sont rassemblés, ce jeudi 26 octobre 2017, pour contester cette décision rapporte un journaliste de l’AFP.
Selon le site de BFMTV, Rachid Oudghiri a sur que son adjoint est accusé d’attouchements et d’envois de vidéos pornographiques à une salariée.
Elle déclare : “Au début, ça a commencé par des flatteries, puis il a essayé de m’embrasser, il me pinçait les fesses, me pelotait les seins ou simulait un acte sexuel”.
Le président d’Adrexo, Hervé Estampes, a convoqué Rachid Oudghiri pour l’informer d’une mise en dispense d’activité avec le maintien de son salaire. Il est accusé ou soupçonné de malversations financières.
Le syndicaliste ajoute qu’aucune preuve de ces accusations ne lui a été donnée ce qui signifie, pour lui, que cette mise en dispense d’activité, était liée à son soutien à la salariée dans l’affaire du harcèlement sexuel présumé.