Le président du Centre des Etudes Méditerranéennes et Internationales (CEMI) et président de l’école politique de Tunis, Ahmed Driss a souligné que le programme d’autonomisation politique de la femme dont la mise en œuvre s’étale sur quatre ans en Tunisie, e président du Centre des Etudes Méditerranéennes et Internationales (CEMI) et président de l’école politique de Tunis, Ahmed Driss a souligné a contribué à améliorer l’accès de la femme aux postes de responsabilité, affirmant le besoin de poursuivre les efforts en vue d’atteindre la parité et de traduire l’autonomisation juridique dans la réalité.
Dans une déclaration à la TAP en marge de l’ouverture, hier mardi à Hammamet, d’une conférence sur les droits politiques de la femme dont les travaux se poursuivront jusqu’à demain avec la participation de représentants de 12 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, Driss a fait savoir qu’il a été convenu, dans le cadre de cette rencontre, d’œuvrer lors de la conférence de clôture du programme d’autonomisation politique de la femme, à élargir le dialogue sur les questions relatives aux droits politique de la femme, aux moyens susceptible de renforcer sa participation à la prise de décision et à la lutte contre les tentatives visant à marginaliser son rôle politique.
Il a rappelé que le programme d’autonomisation politique de la femme a été réalisé en partenariat avec l’institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite (netherland institute for multiparty democracy) et l’institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (IDEA).
Concernant l’exécution de ce programme en Tunisie, l’orateur a indiqué que, dans le cadre du programme d’autonomisation politique de la femme, l’école politique de Tunis a travaillé de concert avec des représentants de 9 partis tunisiens ayant plus de trois sièges à l’assemblée des représentants du peuple (ARP).
Il a, à cet égard, indiqué que l’évaluation préliminaire de ce programme est positive d’autant que la plupart de ces partis ont tenu leur congrès qui ont abouti à une meilleure présence de la femme dans les postes de responsabilité.
De son côté, Simone Filipini, directeur exécutif de l’institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite a déclaré que le choix de la Tunisie pour abriter la conférence sur les droits politiques de la femme, illustre la place de ce pays en tant que partenaire privilégié de l’institut qui s’emploie à renforcer la présence de la femme dans la vie politique.
Tout observateur de la situation de la femme en Tunisie peut constater, a-t-elle dit, l’évolution de sa présence dans les différents postes de responsabilité et les grands acquis juridiques dont elle dispose.
Elle a appelé à multiplier les efforts pour traduire les textes juridiques dans la réalité, notamment, en ce qui concerne le renforcement de la participation de la femme à la vie politique et afin de faire de la parité une réalité vécue, non seulement en Tunisie mais dans bien d’autres pays des continents africain, asiatique et même européen.