Suite à la plainte déposée par un étudiant contre deux responsables de l’Institut supérieur de Gestion de Tunis (ISG), le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a précisé, jeudi 19 octobre, qu’il suit cette affaire de près depuis des mois.
Dans un communiqué, le ministère souligne que le père de l’étudiant en question a contacté à maintes reprises le chef de cabinet et les hauts responsables du ministère afin d’attirer leur attention sur l’injustice dont fait objet son fils.
Après avoir mené une enquête auprès de l’administration de l’ISG et ses structures pédagogiques, le ministère n’a relevé aucun manquement prouvant que l’étudiant a subi un quelconque tort.
Le ministère a dit regretter cette nouvelle pratique qui consiste à recourir à la justice pour régler des différends d’ordre académique, rappelant, néanmoins, que toute personne est libre de saisir la justice.
Suite à cette vague de plaintes déposées en milieu universitaire, le ministère envisage de mettre en place des mécanismes préventifs afin d’éviter ce type d’incidents.
Il s’agit de créer des cellules de médiation au sein du ministère et des universités afin de régler les conflits à l’amiable, en veillant à respecter les droits de chacun.
Les Professeurs de l’Institut Supérieur de Gestion (ISG) de Tunis avaient observé hier mercredi, une grève avec présence sur le lieu de travail, à l’appel de la Fédération Générale de l’Enseignement supérieur.
La grève intervient suite à la convocation du Directeur de l’Institut, Lamjed Ben Said et la Directrice des stages, Faten Loukil par la police judiciaire du Bardo, pour être entendus au sujet d’une plainte déposée par un étudiant.