Cinq associations de la société civile ont annoncé, mardi, la formation de “la coordination de défense des victimes du 8 octobre” (naufrage d’une embarcation de migrants clandestins) afin d’accompagner les rescapés et leur apporter une assistance morale et juridique.
Un collectif d’avocats bénévoles va plaider la cause des rescapés dans cette affaire, examinée par la justice militaire, a indiqué la coordination dans une déclaration conjointe, relevant que le collectif reste ouvert à tous les avocats souhaitant rejoindre l’initiative.
Une enquête sera ouverte pour déterminer les circonstances de la collision maritime, connaître le sort des disparus et identifier les corps en coordination avec les parties administratives et médicales officielles, selon la même source, annonçant la création d’une commission chargée de collecter et vérifier les informations des différentes sources.
La coordination a, par ailleurs, annoncé la création d’une cellule psychologique pour accompagner les rescapés et les familles de victimes.
La coordination regroupe la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (sections de Sfax nord et Sfax sud, de Kébili et de Sidi Bouzid), l’Association tunisienne des jeunes avocats, le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux, l’Association tunisienne des femmes démocrates (filiale de Sfax) et l’organisation internationale contre la torture.
La coordination a été baptisée “Coordination de défense des victimes du 8 octobre” en référence à la collision maritime survenue le 8 octobre courant. Les unités de la marine nationale avaient heurté une embarcation d’origine inconnue à 54 km de la plage El Attaya, de l’archipel de Kerkennah. Le dernier bilan enregistré mardi après-midi fait état de 45 morts.
Les opérations de recherche se poursuivent.