Je trouve que la tâche du journaliste devient insurmontable et difficile. De quoi va-t-il parler? Les événements se déroulent plus vite que la vitesse de frappe sur un clavier azerty! Cela fait une semaine que j’essaie de me concentrer sur quelque chose mais ça se bouscule tellement que je ne sais plus où donner de la plume…
Si on ajoute à toute cette agitation socio-politique une sécheresse qui perdure, on se demande ce qu’on a fait au SEIGNEUR pour subir tout ça.
Et le SEIGNEUR rappelle parfois à ces perturbateurs que la mort est là et nous guette tous. Le départ du ministre de la Santé à la fleur de l’âge devrait donner à réfléchir à beaucoup de ces agitateurs patentés qui ne rêvent que de casser les maigres acquis de ce pays aux ressources essentiellement humaines…
Faut-il rappeler que, depuis l’indépendance, le Tunisien a toujours été “étatiquement“ assisté et n’arrive pas à grandir et voler de ses propres ailes. Certains se sont mis à voler certes, mais ils se sont acharnés à chaparder les biens de l’ETAT -cet Etat qui les a nourris en son sein-, et ces gens le font; les uns par conviction politique, les autres par principe voire par habitude. Et je ne parle pas de ceux qui y participent par leur négativisme exacerbé, esprit tribal oblige.
Dans cette dernière catégorie, j’ai pu de visu constater le lamentabilisme latent de ces pucerons jaunes qui, tous les jours, roulent en dehors des clous, brûlent les feux rouges, vont où ils ont envie d’aller et usent et abusent d’une absence totale d’une stratégie nationale de transport et sont les premiers depuis longtemps à faire de telle sorte que leur grève ait un impact aussi négatif: merci messieurs, vous nous avez rendu éminemment service car durant les trois jours de grève, la circulation n’a jamais été fluide. Le comble de l’imbécillité de ces individus a été le blocage des accès aux hôpitaux, ce qui relève carrément du crime crapuleux.
Pour conclure ce triste papier, faut-il rappeler que beaucoup de nos responsables politiques ont besoin de coaching en matière de Com’, que si le Franco-algérien n’était pas très «franco», le bisou n’aurait pas eu cet écho et qu’un pays qui a plus de 1.200 Km de côtes et de nombreuses îles ne peut que servir d’échappatoire et malheureusement se transformer en MAYFLOWERS-COFFINS?