La nécessité de rationaliser le discours politique dans les médias et de le prémunir contre toute instrumentalisation, a été au centre d’un entretien, vendredi, entre le président de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA), Nouri Lajmi, accompagné de Radhia Saidi, membre de l’instance, et le ministre des affaires religieuses, Ahmed Adhoum.
Saidi a, dans une déclaration à la TAP, indiqué que cette rencontre s’est tenue à la demande de la HAICA après la constatation de “diverses lacunes dans les programmes religieux” retransmis sur les chaînes de télévisions religieuses à l’instar de “Al Insen TV”.
Selon Radhia, dans certains programmes, le discours religieux “porte, de manière indirecte, atteinte à la dignité humaine et aux droits de l’enfant et de la femme comme il incite à la haine”.
Elle a souligné que la HAICA veille à former des observateurs à même de détecter des éventuelles lacunes dans les programmes religieux en collaboration avec le ministère des affaires religieuses.
La HAICA fera, notamment, appel à des théologues pour former les journalistes intéressés par les affaires religieuses ainsi que ses propres observateurs.
La Haute autorité indépendante de la communication visuelle compte élaborer des rapports périodiques ainsi qu’une étude sur le discours religieux dans les médias audiovisuels, outre l’organisation d’une conférence sur ce même sujet, a indiqué la responsable de la HAICA.