Quel homme politique s’est-il laissé aller à nous ramener ainsi vers les heures les plus sombres de l’histoire ?
“Des policiers sont arrivés avec des bus. Ils ont arrêté tout le monde. On a couru aussi vite que l’on a pu, mais mon cousin a été pris. Je n’ai plus aucune nouvelle de lui.” C’est le récit pathétique d’un migrant qui a échappé à la rafle. Car c’est bien d’une rafle qu’il s’agit.
D’autres récits abondent dans le même sens. Avec d’autres détails. On a vu passer un convoi de quatre semi-remorques sur lesquels étaient fixées des grandes grilles. Derrière ces grilles des migrants parqués comme du bétail…
Le Premier ministre s’appelle Ahmed Ouhiaya. Pas Édouard Philippe. Le ministre des Affaires étrangères porte le nom d’Abdelkader Messahel. Pas celui de Jean-Yves Le Drian. Tous deux sont algériens. Les policiers sont algériens. Les camions grillagés avec leurs cargaisons humaines sont algériens également. Les migrants sont nigériens. En Algérie, on n’aime pas trop les Nigériens. Et les Noirs en général…
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