“Pour l’année 2018, et avec l’accord du gouvernement tunisien, nous allons tenter une nouvelle voie touchant les secteurs de la mode et de l’artisanat” a déclaré Patrice Bergamini, ambassadeur de l’Union Européenne en Tunisie, en évoquant le partenariat culturel avec la Tunisie qui, a-t-il précisé “va continuer sur les mêmes axes de diffusion d’une culture de décentralisation, de partage et de création d’emplois”.
S’exprimant lors de la rencontre “EU4 Culture Lab…Game on” organisée mercredi soir au Centre culturel Ksar Abdellia, par l’Union européenne en partenariat avec le ministère des Affaires culturelle, Bergamini a indiqué que “des réflexions et actions seront lancées sur cette ligne de la mode, de l’artisanat et de la création d’emplois “.
Ces deux nouveaux axes de partenariat viennent donc épauler ce qu’il a qualifié “d’énergie, créativité et potentiel dans le pays, avec tous les instruments, outils et modes de financements que l’Europe met à la disposition de la création tunisienne”, mettant l’accent sur ce grand potentiel dont dispose la Tunisie en matière de création d’emplois pour les entreprises et les PME.
S’agissant de la mode, il a cité des icônes de la mode reconnues mondialement à l’instar du grand couturier designer Azzedine Elaya et le top model Afef Jnifen, qui sont aux devants de la scène de haute couture et des temples de la mode. Il a, dans ce sens, fait observer que pour ce mois d’octobre, trois icônes tunisiennes de la mode font la couverture du prestigieux magazine de la mode Vogue.
Selon l’ambassadeur européen, la Tunisie est “une jeune démocratie qui affronte des moments compliqués”, tenant à signaler que “la démocratie est le régime le plus exigeant qui soit pour les gouvernés et les gouvernants”. Cela dit, “ne doutez pas, la Tunisie porte l’espoir” a affirmé Bergamini même si, ” beaucoup de lignes restent à accomplir et réformes à mettre en place” a-t-il mentionné.
Dans cette période charnière aussi bien pour la Tunisie, que pour la Méditerranée, le monde arabe, l’Afrique et l’Europe, il faudrait, selon ses propos, souligner trois messages essentiels à savoir “la culture comme héritage en partage, la culture pour tous et la culture pour l’emploi”. Parlant de cette idée de la culture comme synonyme de “rapprochement “, il a réaffirmé la volonté de soutenir “la Tunisie qui est la mieux placée pour mettre en lumière tous ces principes”.