Le ministère de la Santé a décidé un train de mesures pour sécuriser les institutions de santé publique contre les agressions successives perpétrées à l’encontre de leurs cadres et agents.
Ces mesures ont été décidées lors de la réunion qu’a eue le ministre de la Santé, Slim Chaker, dimanche après-midi, avec la secrétaire d’Etat à la Santé, Sonia Ben Cheikh, les chefs des urgences des institutions de santé publique, ainsi que les représentants des acteurs sociaux et du ministère de l’Intérieur.
Voici la liste des mesures prises :
– L’élaboration d’une loi pour la protection des cadres et agents de la santé publique dans l’exercice de leurs fonctions, le renforcement de la présence sécuritaire dans les hôpitaux et le réaménagement des urgences.
– La formation des agents en charge de l’accueil des malades en matière de prise en charge de ces derniers et notamment des cas les plus critiques.
– L’aménagement d’espaces d’échanges d’informations avec les malades et leurs accompagnateurs pour préserver le secret médical et la consolidation des ressources humaines au niveau des urgences.
– L’accélération de la mise en œuvre du programme de mise à niveau et de modernisation des services des urgences.
Ces mesures interviennent, rappelons-le, suite aux agressions violentes dont ont été victimes, la veille, les cadres médicaux et paramédicaux de l’Hôpital universitaire de Sahloul à Sousse.
Le chef de service des urgences du CHU Sahloul avait déclaré à la TAP que trois délinquants ont détruit des équipements médicaux.
Le ministre de la Santé s’était pour sa part rendu ce matin sur place pour s’enquérir de l’état de santé des victimes de ces agressions et constater l’ampleur des dégâts.