Le secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), Taieb Baccouche, a déclaré à l’agence TAP avoir évoqué lors d’un entretien lundi avec le ministre des affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, l’ensemble des questions et problématique d’actualité dans certains pays de la région.
Baccouche a qualifié l’entretien de consultatif ayant notamment permis de plancher sur la réunion mardi à Tunis des différents acteurs de la crise libyenne.
Il a, également, indiqué à l’issue de l’entrevue, avoir parlé avec son interlocuteur de l’activité de l’UMA et ce, dans le cadre des concertations engagées par l’Union avec les chefs de la diplomatie des Etats de la région.
Un énième round du dialogue inter-libyen, placé sous l’égide des Nations Unies (ONU), démarrera mardi à Tunis entre les comités de dialogue respectifs de la chambre des représentants et du haut conseil d’Etat libyens.
Ce round devrait déboucher sur une version consensuelle de l’accord politique signé en décembre 2015.
Des députés et des hommes politiques libyens avaient signé jeudi 17 décembre 2015 à Skhirat au Maroc un accord parrainé par l’ONU prévoyant un gouvernement d’union nationale pour sortir le pays du chaos.
L’accord a été signé par des membres des Parlements rivaux -l’Assemblée basée à Tobrouk (est) et reconnue par la communauté internationale et le Congrès général national (CGN) siégeant à Tripoli- ainsi que par des hommes politiques et des représentants de la société civile.
L’accord prévoit la mise en place d’un gouvernement d’union nationale basé à Tripoli, dirigé par l’homme d’affaires Fayez el-Sarraj et composé de 17 ministres dont deux femmes. Il stipule aussi l’établissement d’un conseil présidentiel pour une période de transition de deux ans qui devra s’achever par des élections législatives.