Le ministre des affaires locales et de l’environnement Riadh Mouakher a donné le coup d’envoi, mardi, aux activités de la police environnementale au sein de la municipalité de Bizerte en présidant, à cette occasion, une opération à blanc.
Il a fait savoir que ce mécanisme de la police environnementale permettra d’améliorer les conditions environnementales grâce à l’encadrement et la sensibilisation du citoyen à la nécessité de respecter les horaires de collecte des déchets ménagers et les propriétaires des locaux à prendre les mesures qui s’imposent en matière de propreté.
Le ministre a mis l’accent sur la mise en place progressive des actions de la police environnementale et l’impératif d’intensifier les opérations à blanc avant de passer aux mesures répressives.
La création de la police environnementale, a-t-il dit, s’inscrit dans le cadre du renforcement de la décentralisation municipale, cette police devant être placée sous la tutelle des présidents des municipalités.
Après l’installation de 74 unités de la police municipale au cours de cette année, il sera procédé en 2018 à la mise en place de 46 autres dans les différentes municipalités, a souligné Mouakhar.
Le ministre qui était accompagné du secrétaire d’Etat aux affaires locales et de l’environnement Chokri Ben Hassine avait pris connaissance, auparavant, de plusieurs projets programmés dans la région, dont celui de la déviation des eaux usées traitées de la station d’épuration de Aousja de la délégation de Ghar El Melh ainsi que de ceux du renforcement des canaux d’assainissement de la plage de Raf Raf et de protection de cette dernière de l’érosion maritime.
Il a également inspecté l’avancement de la réalisation de la station d’assainissement dans la ville de Menzel Bourguiba (40%) et les travaux de la décharge régionale contrôlée à Bni Nafaa dans la délégation de Bizerte sud, recommandant d’assurer la pérennité et la fonction du centre en dépit des différends pouvant survenir entre les différentes parties concernées.