Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a imputé lundi la responsabilité de la disparition des deux journalistes tunisiens, Sofien Chourabi et Nadhir Ktari au maréchal Khalifa Haftar, actuellement en visite en Tunisie.
Selon un communiqué du SNJT, les traces de Chourabi et Ktari ont été perdues dans une région qui était sous le contrôle du maréchal Khalifa Haftar.
Dans ce communiqué, le Syndicat a dénoncé le ” silence suspect ” de l’ensemble des parties libyennes qui, a-t-il dit, sont appelées à faire montre de bonne foi dans le traitement de ce dossier “.
Les parties libyennes, y compris Khalifa Haftar, n’ont pas coopéré dans le dossier de l’enlèvement des deux journalistes malgré les initiatives officielles et non officielles tunisiennes, pour connaître leur sort, a-t-il regretté.
Le Syndicat a, également, appelé le président de la République, Béji Caïd Essebsi, à placer le dossier de Sofien Chourabi et Nadhir Ktari à l’ordre du jour de ses entretiens avec Khalifa Haftar.
Le président de la République a reçu, lundi au Palais de Carthage, le Maréchal Khalifa Haftar.
A l’occasion de la Journée nationale de la protection des journalistes qui se tient le 8 septembre de chaque année et du 3e anniversaire de la disparition des deux journalistes tunisiens, le SNJT a décidé de saisir la Cour pénale internationale (CPI) pour adresser des accusations aux parties libyennes pour implication et complicité dans la disparition des deux journalistes tunisiens.
Sofiène Chourabi et Nadhir ktari ont disparu en Libye depuis le 8 septembre 2014.