Le président provisoire de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) Anouar Belhasan a proposé la date du 25 mars 2018, au plus tard, pour la tenue des élections municipales, initialement prévues le 17 décembre 2017.
Malgré les départs au sein de l’ISIE qui ont déstabilisé, voire bloqué le processus électoral, l’instance “est restée debout” et a continué à travailler pour assurer l’organisation des élections dans les délais impartis, a-t-il fait observer.
Anouar Belhassan s’exprimait au cours d’une rencontre à Gammarth en présence des partis représentés au parlement et des représentants des trois présidences.
Et de préciser “l’instance avait posé des conditions pour l’organisation des municipales le 17 décembre prochain à savoir l’adoption de la loi électorale et du code des collectivités locales ainsi que la promulgation du décret présidentiel de convocation au vote”.
De son côté le conseiller auprès du président de la République Noureddine Ben Ticha a expliqué que Béji Caid Essebsi avait lié la promulgation de ce décret (dont ce lundi 18 septembre est la date limite) au parachèvement des différentes étapes du processus électoral.
Pour le ministre des droits de l’homme et des relations avec les Instances constitutionnelles et la société civile Mehdi Ben Gharbia, le gouvernement n’a ménagé aucun effort pour l’organisation des municipales à la date prévue.
Le gouvernement, a-t-il indiqué, s’est activé pour compléter l’installation des chambres régionales du Tribunal administratif et soumettre au parlement le projet de code des collectivités locales.
Le porte-parole de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a soulevé pour sa part les divergences autour de la candidature au poste de juge administratif.
Selon lui, les démissions au sein de l’instance sont intervenues au mauvais moment.
Il a indiqué que le parlement a décidé la tenue d’une session parlementaire extraordinaire ce mercredi pour le comblement des vacances au conseil de l’ISIE