L’affaire de l’enseignante Faiza Souissi de l’école primaire Hay El Bahri de Sfax constitue un test critique pour le ministère de l’Education, en particulier, et la Tunisie en général. La solution qui sera apportée à ce cas particulier constituera un précédent qui conditionnera ou pas la répétition de ce type de situation dans les écoles et les lycées, mais aussi dans d’autres endroits où il sera fait la chasse à la sorcière, où il suffira d’accuser quelqu’un de quoi que ce soit pour lui faire “un dégage“, que ce dont il est accusé ou pas soit avéré ou soit juste un prétexte. Il ne faut pas oublier que Faiza Souissi est avant tout enseignante et fonctionnaire de l’Etat tunisien.
Quelle que soit la raison pour laquelle on voudrait voir cette enseignante quitter l’école, ou quel que soit ce dont on l’accuse, nul n’est autorisé à appliquer la loi seul, pour ne pas dire sa propre loi. Il y a différentes voies de recours possible, que ce soit en portant plainte au ministère ou devant la cours de justice, ou les deux l’une après avoir épuisé l’autre solution, et si ces accusations sont avérées, les décisions qui s’imposent doivent être prises.
La prise de décision est difficile car elle peut conditionner beaucoup de choses dans le futur. Aussi, la décision qui sera prise dans ce cas particulier, que ce soit en fermant les yeux et en laissant faire ou en apportant une solution précise conditionnera beaucoup de choses dans le futur.
Souvenez-vous de Kerkennah, de Kamour, de Kébili et de la manière dont les évènements se sont succédé et enchaînés.
Signé MBM