Le syndicat des fonctionnaires et agents des services judiciaires relevant de la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT) observe une grève de trois jours à partir de lundi “face à l’insatisfaction des revendications du secteur”.
Selon le secrétaire général du syndicat des fonctionnaires et agents des services judiciaires, Hattab Ben Othman, la décision du personnel et techniciens en informatique, des agents des tribunaux et du corps administratif commun d’entrer en grève fait suite à l’ignorance par l’autorité de tutelle d’une plateforme de revendications pour la réforme du métier.
Cette décision intervient aussi, a-t-il déclaré dimanche à l’agence TAP, face au refus de toute négociation concernant notamment la création d’une direction générale des greffiers et agents des tribunaux et l’approbation complétant et amendant l’article 2 de la loi n° 83-112 portant statut général des personnels de l’Etat, des collectivités publiques locales et des établissements publics à caractère administratif.
Le syndicat revendique également la création d’une école nationale des greffiers des tribunaux avec des filiales dans les régions et d’une Mutuelle au profit des agents de ce corps de métier ainsi que le respect du pluralisme syndical et la non exclusion des délégués du secteur affiliés à la CGTT.
Le syndicaliste attire également l’attention sur la détérioration des conditions de travail des greffiers et agents des tribunaux en l’absence des moyens, du volume de travail important et de l’insuffisance des effectifs.
Durant les trois jours de grève, des rassemblements de protestation seront organisés devant le Palais de Justice à Tunis et devant tous les tribunaux de première instance dans les régions, a annoncé Hattab Ben Othman.