Washington a des soupçons sur l’infiltration des services de renseignements russes à travers l’antivirus, Kaspersky, dont la maison mère se trouve à Moscou.
La ministre de la Sécurité intérieure par intérim, Elaine Duke, a demandé aux fonctionnaires fédéraux de désinstaller cet antivirus dans un délai ne dépassant pas les 90 jours.
Les dirigeants de Kaspersky se défendent et affirment s’être retrouvés au cœur d’un conflit géopolitique.
Dans un communiqué rendu public Kaspersky Lab déclare ce qui suit :
“Kaspersky Lab a toujours reconnu fournir des produits et services appropriés aux gouvernements du monde entier pour les protéger des menaces informatiques, mais nous n’entretenons pas de liens contraires à l’éthique avec quiconque et nous ne sommes liés à aucun gouvernement, y compris le gouvernement russe”.