Au lendemain d’une journée d’agitation pour cause de manifestations contre un projet gouvernemental de réforme du code de travail, l’heure est à la fête à Paris qui s’apprête à se voir confier officiellement le privilège d’organiser les Jeux Olympiques (JO) de 2024.
Deux écrans géants ont d’ores et déjà été montés à la place Trocadéro surplombant la Tour Eiffel pour suivre l’annonce, vers 18h00 GMT, de l’heureuse nouvelle en direct depuis Lima (Pérou).
Des milliers de personnes sont attendues sur la place pour célébrer cette consécration, épilogue d’une campagne de deux ans à laquelle se sont associés officiels, élus et athlètes qui ont sillonné le monde pour plaider la cause de Paris qui n’a plus organisé les JO depuis un siècle (1924).
Cet événement, dont les chaines radio et Tv font l’un des principaux titres de leurs bulletins d’information de ce mercredi, constitue également un motif d’unité pour la classe politique et d’enthousiasme pour une large frange de la population parisienne qui voit dans les JO, outre le prestige, une heureuse opportunité notamment en matière d’emploi.
“Ca y est, on y est”, a déclaré la maire de Paris, Anne Hidalgo, à l’arrivée, vendredi dernier, à Lima de la délégation française.
“On l’a gagné ce rendez-vous, on l’a conquis. Mais on ne mesure pas encore l’effet de l’officialisation de la décision du CIO. Je pense que cela va être un moment d’émotion très intense”, a-t-elle affirmé.
En juillet dernier, le Comité International Olympique (CIO) avait déjà validé l’attribution à Paris des JO-2024 et à Los Angles, la ville concurrente, ceux de 2018.
Ce mercredi, à l’issue d’une ultime présentation de 25 minutes de chacune des deux villes, les membres du CIO, réunis en session, devraient entériner, à mains levées, cet accord.