Des associations de la société civile ont exigé, mardi, du gouvernement tunisien de préciser les véritables raisons de l’expulsion, du territoire tunisien, du chercheur marocain Hicham Ben Abdallah Alaoui, cousin du Roi Mohamed VI.
Dans une déclaration, publiée, mardi, elles condamnent l’expulsion du territoire tunisien du chercheur marocain Hicham Ben Abdallah Alaoui la qualifiant de “mesure arbitraire qui viole les droits de l’Homme et les libertés académiques”.
Selon les signataires, l’astreinte faite au chercheur marocain à quitter le territoire tunisien pour l’empêcher de participer à un colloque scientifique sur les entraves au processus de réformes politiques dans les pays arabes constitue une “violation des droits et des libertés garantis par la Constitution tunisienne et, particulièrement, son article 31 et constitue également une infraction aux traités et engagements internationaux en la matière”.
Ils affirment leur entière solidarité avec le chercheur, regrettant la marginalisation des intellectuels arabes.
Relayée par plusieurs médias tunisiens et étrangers, l’expulsion de Hicham Alaoui s’explique par ses positions critiques envers les régimes totalitaires arabes.
La déclaration a été signée par :
La Ligue tunisienne de Défense des droits de l’Homme
L’Association arabe des libertés académiques
L’Association “Beity”
L’Association tunisienne pour la défense des valeurs universitaires
L’Association tunisienne des femmes démocrates
L’Association “Lam Echaml”
L’Association Vigilance pour la démocratie
Centre de Tunis pour la liberté de la presse
Fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, relevant de l’UGTT.
Forum tunisien des droits économiques et sociaux
Organisation tunisienne contre la torture