Le mercato “été 2017“ pourrait rester le seul à avoir enregistré les transferts les plus chers de l’histoire du monde du football. En effet, les Qataris, propriétaires du PSG ont déboursé 222 millions d’euros au Barça pour s’attacher les services du Brésilien, Neymar, en août dernier. Quelques semaines après, ils mettent 180 millions d’euros (dont 35 de bonus) sur la table pour acheter Kylian Mbappé à Monaco. De quoi intriguer l’UEFA qui a déjà décidé d’enclencher une enquête sur le montage financier du club parisien.
Tout ceci indique que, pour phase de la Ligue des champions qui débute mardi 12 septembre, le PSG alignera l’attaque la plus chère au monde, car la Neymar-Kylian sera complétée par Cavani (acheté 64 millions d’euros de Naples en 2013), soit 468 millions d’euros.
Mais certains clubs voire certaines fédérations voyant le danger pointer à l’horizon, commencent déjà à ériger des forteresses pour empêcher leurs jours de partir “facilement“. C’est le cas justement du FC Barça et du Real. Selon l’AFP, le premier «a juré qu’on ne l’y reprendrait plus et a fixé la clause libératoire à 400 millions d’euros pour Ousmane Dembélé, acheté à Dortmund pour 147 millions d’euros (bonus compris) afin de remplacer “Ney”». Le Real va plus loin et fixe, lui, à 1 milliard d’euros la clause libératoire de Cristiano Ronaldo.
D’ailleurs, des médias avaient récemment évoqué un possible transfert de Messi à Man City… de 300 millions d’euros.
Certains trouveront cela indécent, mais c’est peut-être le seul moyen pour enrayer cette spirale, surtout que, comme l’a souligné dernièrement le technicien français d’Arsenal, Arsène Wenger -l’un des auteurs du fair Play financier de l’UEFA-, pour l’heure rien ne semble marcher en la matière.
Mais ce qui est rigolo dans cette affaire, c’est la position de la Fédération espagnole de Football, laquelle crie aujourd’hui au loup alors que les clubs espagnols sont parmi les moins respectueux des règles financières fixées par l’UEFA.