Le secrétaire général de l’organisation tunisienne du travail (OTT), Ali Frihida a souligné, vendredi à Tunis, que les choix économique des différents gouvernements qui se sont succédé après la révolution sont de mauvais choix, précisant que le simple fait de penser à la cession des entreprises publiques est inadmissible puisqu’il aura des répercussions néfastes sur la situation sociale.
S’exprimant à l’ouverture du premier congrès de l’organisation, Frihida s’est dit opposé à la politique des quotas qui domine la paysage politique, faisant savoir que l’action syndicale de l’organisation sera axée au cours de la prochaine période sur la multiplication du nombre d’adhérents pour faire face, selon lui, au diktats des parties impérialistes.
Il a appelé à une action syndicale unifiée avec l’union des travailleurs de Tunisie et la confédération générale tunisienne du travail en vue de faire face au monopole syndical.
Par ailleurs, l’orateur a indiqué que plus de 70 congressistes participent au premier congrès de l’OTT et que le débat portera sur toutes les questions socioéconomiques.
Dans une déclaration à la TAP, Frihida a affirmé que l’organisation ne dépend d’aucun parti politique, en particulier, Ennahdha et que son référentiel est arabo-islamique.
De son côté, Salmène Hami a déclaré que le pluralisme syndical en Tunisie doit être “effectif”, reprochant aux différents gouvernements qui se sont succédé d’ignorer les organisations syndicales existantes et de négocier, uniquement, avec l’union générale tunisienne du travail.
Aucun représentant de partis politiques n’a assisté aux travaux du premier congrès de l’OTT qui se poursuivront les 9 et 10 septembre courant pour élire les membres du bureau exécutif et les structures de base de l’organisation.