Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) organise les 8,9 et 10 septembre 2017, à Sousse, la deuxième édition de l’université d’été des mouvements sociaux avec la présence de 120 participants issus des différentes régions du pays.
En plus des participants œuvrant dans les domaines du droit du travail, du développement local, des droits environnementaux et du travail précaire, des experts, des avocats et des représentants de la société civile seront présents à cette nouvelle édition.
Dans un communiqué publié, jeudi, le FTDES indique que le programme de cette édition comporte une série de conférences, séminaires et ateliers ayant pour objectif d’approfondir le débat sur des sujets socioéconomiques et environnementaux.
Cet événement a, aussi, pour but de renforcer le réseautage entre les mouvements sociaux, d’une part; et de développer les compétences de communication, de mobilisation et de négociation chez les activistes, d’autre part.
Organisé par FTDES au profit des mouvements et des acteurs sociaux, l’université d’été tend à consolider le réseautage et la solidarité entre les mouvements sociaux. Cette manifestation est, aussi, l’occasion de critiquer les politiques socioéconomiques “injustes” en posant “des alternatives pour une Tunisie garantissant la dignité et la justice sociale”, selon la même source.
Tenue du 23 au 25 septembre 2016 à Korba (gouvernorat de Nabeul), la première édition de l’université d’été des mouvements sociaux a enregistré la participation de plus de 80 participants représentant plus de 27 mouvements à caractère social et environnemental.
Il s’agit d’ouvriers de chantiers, des victimes de l’emploi précaire et de participants à de mouvements de protestation organisés dans 16 régions du pays. Cette première édition a vu aussi la participation d’experts, de représentants de la société civile au niveau local et national.
Les participants ont recommandé, au terme de cette édition, de faire de cette rencontre un rendez-vous annuel afin d’appuyer les mouvements sociaux et de renforcer leurs rôles dans la transition démocratique et dans la consécration de la justice sociale.