Les palmiers plantés le long du circuit touristique de Chebika sont menacés de desséchement et de dépérissement, a indiqué le président du groupement régional de développement agricole Mohamed Ben Younes.
Ce phénomène est du à l’interruption de l’irrigation de ces arbres à cause de la construction de ruisseaux artificiels qui ont détourné les cours d’eau naturel affluents de la cascade de Chebika et qui arrosaient auparavant les palmiers, a-t-il expliqué.
Il a regretté la recrudescence du desséchement et du dépérissement des palmiers près des oasis, affirmant que ce phénomène est à l’origine de la migration de plusieurs espèces d’oiseaux et aura un impact négatif sur la spécificité et l’embellissement du circuit de Chebika qui constitue l’un des importants endroits touristiques de Tozeur, d’autant qu’il est sollicité par de nombreux touristes et producteurs cinématographiques et offre l’opportunité aux habitants de la région de créer des sources de revenus.
Le groupement de développement agricole prévoit de lancer un projet de gestion durable des écosystèmes oasiens qui porte notamment sur le réaménagement des cours d’eau naturel, la protection de l’oasis contre l’érosion à travers l’installation de canalisation d’évacuation des eaux pluviales ainsi que l’amélioration du circuit en aménageant un parking pour le stationnement des voitures et bus touristiques et en réorganisant les marchands ambulants d’articles artisanaux qui viennent s’installer près du circuit.
Le cout de ce projet, qui sera financé par la Banque mondiale, est estimé à 90 mille dinars, a ajouté la même source.