La municipalité de Tunis a démenti les accusations du député Karim Hellali sur des soupçons de corruption autour de l’appel d’offre n° 3/2017 relatif à la collecte des déchets ménagers et au balayage manuel et mécanique des avenues et des rues dans les arrondissements de Bab Bhar et El Menzah.
Dans un communiqué, publié, samedi, la municipalité de Tunis a indiqué que contrairement à ce qui a été rapporté par le député Karim Hellali dans un post sur sa page facebook, la municipalité de Tunis n’a pas encore accordé le marché relatif à l’appel d’offre précité ; toutes les formalités et procédures juridiques n’ayant pas été achevées.
Elle a, en outre, affirmé que le cahier de charge de cet appel d’offre énonce clairement que le contrat sera conclu pour une durée d’une année renouvelable cinq ans au maximum, et ce afin de garantir le droit de la municipalité à résilier le contrat en cas de manquements avérés.
La municipalité de Tunis a, d’autre part, précisé avoir reporté le délai de soumission de manière à “favoriser une concurrence saine” et “élargir la participation”, et ce dans “le respect de la transparence totale”.
Elle a expliqué que les critères de sélection des offres exigent des commissions spécialisées de choisir “la meilleure offre” conformément à la loi relative aux marchés publics.
La municipalité de Tunis a ajouté que ses services restent à la disposition de toutes les structures de contrôle de gestion pour fournir de plus amples informations et éclairer l’opinion publique à ce sujet.
Le député Karim Hellali (Afek Tounes) a publié, mercredi dernier, un post sur sa page facebook, dans lequel il fait état de présomptions de corruption concernant le maire de Tunis et les services de la municipalité.
Il affirme que le maire de Tunis a attribué l’appel d’offres n° 3/2017 à la société “V”, se contentant de citer la première lettre. Un contrat de 30 MD sur une période de cinq ans.
Il a indiqué avoir déjà informé la municipalité de Tunis et l’autorité de tutelle de ces dépassements et qu’il en avisera l’Assemblée des représentants du peuple et l’Instance de lutte contre la corruption.